La Rencontre des Entrepreneurs de France fête sa cinquième édition ! Elle est devenue incontournable, le lieu de tous les débats, dans un esprit de convivialité. Forte de son succès grandissant, #LaREF23 revient avec un programme exceptionnel.

Suivez le direct de #LaREF23 (Mardi 29 août)

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19h30-20h05 : Worldskills Competition : en route vers Lyon 2024 !

19h20-19h30 : Remise des prix de la course de vélo au profit de l'association Tout le monde contre le cancer

18h30-19h20 : Débat "#IAQu'àFautQu'on. Demain l'intelligence assistée ?", avec Jean Noël Barrot, Eléonore Crespo, Luc Julia, Michel Lévy-Provençal, Arthur Mensch, Georges-Olivier Reymond, Jérôme Stubler et animé par Marjorie Paillon

Luc Julia : "La meilleure définition de l'IA, c'est que c'est une boite à outils qui contient de nombreux outils."

Arthur Mensch : "L'IA ne sait pas tout faire, mais elle sait lire ou générer des textes beaucoup mieux que l'humain."

Georges-Olivier Reymond : "L'IA a besoin de grandes puissances de calcul pour fonctionner. Avec les ordinateurs quantiques on peut résoudre en quelques minutes des problèmes qu'il faudrait des milliards d'années à résoudre sans cela."

Eléonore Crespo : "Certains des outils de l'IA aident les dirigeants à prendre de meilleures décisions."

Jérôme Stubler : "Avec l'IA, on optimise l'énergie consommée par nos clients en fouillant dans leurs datas."

"L'IA est devenue pour nous un outil de tous les jours."

Michel Lévy-Provençal : "On vit un moment de bascule avec l'arrivée de Chat GPT. Et ce n'est que l'année zéro d'une révolution qui est celle de la productivité augmentée."

Jean Noël Barrot : "La priorité absolue est que, dans les prochains mois, la France dispose de ses propres outils d'IA générative."

Arthur Mensch : "Avec Chat GPT, on a vu que l'IA générative pouvait vraiment augmenter la productivité et on a voulu le faire en France."

Jean-Noël Barrot : "On voit que la France reste une grande nation de sciences et de mathématiques."

Luc Julia : "La French Tech a donné un souffle qui donne de nouveau envie d'entreprendre en France."

Jean-Noël Barrot : "Pour faire un modèle d'IA générative, on a besoin de trois choses seulement : des données, une puissance de calcul et de talents, et la France a tout cela en abondance."

Eléonore Crespo : "Si vous ne prenait pas le tournant de la donnée, vous n'êtes plus dans la course."

"L'IA ne va pas détruire des jobs, mais en créer, mais elle va tuer des entreprises si elles ne prennent pas le tournant de la donnée."

Michel Lévy-Provençal : "On est en train d'entrer dans une phase où, si les entreprises ne prennent pas conscience de cette révolution, elles vont être en retard."

"L'IA ne va pas remplacer des emplois, mais l'IA plus un humain va remplacer un humain sans IA."

"Il ne faut pas attendre, il ne faut pas que la souveraineté soit un frein."

Georges-Olivier Reymond : "Attention de ne pas prendre le train en marche ! Tout cela commence maintenant et il faut vraiment s'y atteler."

Jean-Noël Barrot : "La domination technologique précédant la domination normative, notre priorité c'est la technologie."

"Nous aurons besoin que les grands donneurs d'ordre publics comme privés jouent le jeu. Il reste beaucoup de marges de progrès."

"Le marché du cloud est aujourd'hui écrasée par des acteurs non européens. Non seulement ils dominent le marché, mais ils le verrouillent. Heureusement les choses sont en train de changer, l'Europe est en train de se réveiller."

Michel Lévy-Provençal : "Les IA servent à accélérer la relation avec le clients, à accélérer la communication, mais aujourd'hui, on n'a pas encore d'autre choix que d'héberger nos outils d'IA ailleurs que sur des clouds non européens."

Jean-Noël Barrot : "La souveraineté est un horizon vers lequel on doit tendre."

Luc Julia : "C'est confortable aujourd'hui d'être dans le système de clouds non européens, mais de temps en temps il faut savoir casser les règles."

Jean-Noël Barrot : "L'IA est duale, car, comme tout outil, elle peut être utilisée pour le bien commun, mais aussi pour des usages malveillants. Les cybercriminels se posent déjà les questions de savoir comment ils vont pouvoir utiliser ces outils."

Jérôme Stubler : "C'est parti ! Il ne faut pas se tromper, il n'y a pas que l'hébergement, il y a aussi les créateurs de la boîte à outils !"

Arthur Mensch : "L'IA est une technologie qui permet à tous les humains de se débarrasser des parties rébarbatives de leurs tâches."

17h40-18h30 : Débat "#BosseFort. Métro, boulot, ma non troppo ! Le travail a-t-il l'avenir devant lui ?", avec Pierre-André de Chalendar, Olivier Dussopt, Marylise Léon, Raymond Soubie, Samuel Tual et animé par Hedwige Chevrillon

Olivier Dussopt : "Le premier objectif, c'est qu'il n'y ait plus de chômage."

"L'avenir du travail dépend aussi des évolutions technologiques, cela a toujours été le cas. La vraie question est de savoir comment le travail évolue."

"La question de l'avenir du travail se pose encore plus fort après la Covid et aussi parce que nous sommes dans un contexte économique particulier."

"La grande question est aussi celle du sens du travail et de son organisation."

"La marche vers le plein emploi autorise d'autant plus à se poser ces questions. 2/3 des Français n'ont pas accès au télétravail et cela peut entraîner de nouveaux clivages."

Marylise Léon : "Le travail a un avenir, mais il n'a pas forcément l'avenir devant lui. On a connu une période exceptionnelle avec le Covid, mais on aurait tort de penser que c'était juste une parenthèse. Il faut que nous regardions comment les compétences sont mises en œuvre, comment on organise les reconversions, etc. On a un vrai sujet autour des conditions de la réalisation du travail."

"Le travail n'est ni une valeur ni un droit à la paresse."

Raymond Soubie : "Il n'y aura pas de fin du travail, car le travail a toujours été un élément de nos vies et qu'il est nécessaire à la survie économique."

"Pendant le confinement, on a réfléchi et pris conscience d'un certains nombre de souhaits personnels. Le sujet du travail aujourd'hui est celui du sens du travail."

"Est-ce que le travail que j'accomplis sert vraiment à quelque chose ? Est-ce que ce que fait mon entreprise est bien au sens de l'éthique ? Et enfin, toutes les heures que je passe au travail est-ce que cela a un sens pour moi ? C'est sur tout cela que les salariés se posent aujourd'hui des questions et il faut savoir comment l'entreprise peut y répondre."

Pierre-André de Chalendar : "En termes de télétravail, on ne sait pas encore où on va. On constate un besoin très général d'avoir un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle."

"Les entreprises ont besoin de comprendre, cela afin de rester attractives. Elles ont besoin de donner du sens, à tous les niveaux de l'entreprise. Il faut adapter les organisations pour cela et trouver le bon niveau d'autonomie."

"Les Français considèrent que l'entreprise est structurante, ce qui est une très bonne nouvelle."

Olivier Dussopt : "La meilleure façon d'apporter des réponses en ce qui concerne les conditions de travail passe par un dialogue social de proximité."

"On a remarqué aussi des difficultés à avoir des repères quand les centres stratégiques s'éloignent des lieux de travail. On ne fera pas cette révolution du travail sans une révolution des managers. Un management par le contrôle n'a plus aucun sens."

Samuel Tual : "Dans sa lettre, le pape a souligné l'importance de l'entreprise et du travail pour le bien commun. Le travail reste très important. La période Covid a mis en avant quelque chose de très profond sur la place que le travail occupe dans la vie."

"La plupart des Français pensent aujourd'hui qu'il n'y a pas que le travail dans la vie. Il y a aujourd'hui des questions autour du cadre de travail, mais aussi autour des émotions que le travail procure. Et autre sujet fondamental; la reconnaissance."

Pierre-André de Chalendar : "Les managers de proximité doivent être responsabilisés pour pouvoir eux-mêmes responsabiliser."

Raymond Soubie : "Beaucoup de jeunes ont envie de créer leur entreprise. Il faut que les chefs d'entreprise donnent aux gens qu'ils recrutent le sentiments qu'il faut devenir des entrapreneurs."

Pierre-André de Chalendar : "Nous n'avons pas eu en France de grande démission comme aux Etats-Unis, mais nous avons eu une grande rotation."

Marylise Léon : "Il faut permettre aux salariés d'avoir des moments pour parler non pas de leurs conditions de travail, mais très concrètement de leur travail, de leur façon de résoudre les problèmes qu'ils rencontrent, etc."

Olivier Dussopt : "Le nombre d'emplois vacants reste important, mais les difficultés de recrutement des entreprises diminuent."

"On essaie de continuer de marcher vers le plein emploi."

"Le travail reste le principal outil de création de richesses."

"L'entreprise est par excellence le lieu de socialisation et elle doit devenir aussi un lieu d'épanouissement, c'est pourquoi je reste réservé sur un recours massif au télétravail."

"Je suis optimiste, car les entreprises et les entrepreneurs vont être amenés à prendre des dispositions, qui, sur ce point là, feront que tout finira bien."

16h50-17h40 : Débat "#BornToBeAlive. 2050 – La bombe P est-elle un mythe ? La vérité sur le futur choc démographique", Jacques Attali, Alice Barbe, Véronique Bédague, Thierry Derez, Bruno Tertrais et animé par Stéphane Marchand

Bruno Tertrais : "Les fondamentaux de la géopolitique sont la géographie, l'histoire, mais aussi la démographie qui est majeure pour comprendre les grands lignes de force cu monde d'aujourd'hui."

"Il y a beaucoup d'idées fausses autour de la démographie."

"En démographie, on ne fait pas de prédictions, mais des prévisions."

Jacques Attali : "En matière démographique, les seules choses dont on peut être à peu près certains, c'est ce qui va se passer jusqu'en 2050… A cette époque, il y aura par exemple plus d'habitants au Nigéria qu'aux Etats-Unis."

"Autre phénomène majeur, au rythme actuel, la planète sera invivable en 2050 si on ne change pas radicalement de modes de consommation et d'organisation urbanistique. On ne saura pas soigner, ni éduquer des millions de personnes."

"Il faut passer de l'économie de la mort à l'économie de la vie."

Véronique Bédague : "Le logement dit beaucoup de notre cohésion sociale. Quand on regarde la démographie, on voit la proportion de personnes âgées qui augmente, ce qui implique d'imaginer de nouvelles formes de logements et de services, abordables pour tous. Par ailleurs, on traite extrêmement mal les jeunes, qui aujourd'hui n'ont pas accès à la propriété immobilière et qui ne trouvent pas non plus à ce loger."

"Il faut travailler l'immobilier existant pour l'adapter à la démographie."

Thierry Derez : "En 2050, on retiendra de notre époque que c'est celle d'un formidable allongement de la vie humaine, ce qui signifie aussi réfléchir au vivre ensemble. Pour les assureurs, une des préoccupations est celle de la dépendance. Les Français rêvent de rester chez soi le plus longtemps possible, ce qui implique de réfléchir sur des services et sur la prescription d'une assurance dépendance dès la trentaine."

Alice Barbe : "La migration est toujours abordée sous un prisme sécuritaire et négatif. Il faut au contraire la raconter sous un angle positif."

"L'enjeu de la migration est aussi un enjeu démocratique. La fuite des cerveaux dans les dictatures est par exemple un énorme sujet."

Thierry Derez : "Une des solutions est peut-être d'inverser la maxime de notre République, en faisant passer la fraternité au premier rang."

Alice : "La démographie me fait aussi penser à la frustration identitaire ! C'est le eux vs nous par rapport à la race ou à l'âge, pourquoi ne pas essayer de construire un nous commun."

16h00-16h50 : Débat "#LeSacréEtLeProfane. Foi en l'avenir", avec Kahina Bahloul, Sr Nathalie Becquart, Haïm Korsia, Frédéric Lenoir, Monseigneur Matthieu Rougé et animé par Marie Guerrier

Message du Pape François : "Je suis heureux de pouvoir vous envoyer chers entrepreneurs et entrepreneuses de France ce bref message à l'occasion de votre rencontre annuelle. Quand je pense aux chefx d'entreprise, le premier mot qui me vient à l'esprit est bien commun. Il n'est en effet pas possible aujourd'hui d'imaginer une amélioration du bien commun, c'est-à-dire de la vie économique et sociale, de la justice, des conditions de vie des plus pauvres, sans considérer les entrepreneurs comme des acteurs du développement et du bien-être. Vous êtes un moteur essentiel de la richesse, de la prospérité."

"Le premier capital de votre entreprise, c'est vous ! Aujourd'hui, les nouveaux défis de notre société ne peuvent être relevés sans de bons entrepreneurs."

"Nous sommes dans une période urgente, vous devez faire plus, nos enfants vous diront merci et moi avec eux."

Haïm Korsia : "Les religions ont su se transformer, l'enjeu est de contextualiser la parole de Dieu pour qu'un texte qui a 3500 ans soit toujours actuel."

"On ne peut transmettre quelque chose sans y ajouter quelque chose de plus moderne."

"Il faut garder l'ADN des religions en les adaptant."

Monseigneur Matthieu Rougé : "Les religions sont heureuses de survivre en se transformant constamment."

Kahina Bahloul : "La question religieuse reste en France très tendue."

"La crise que vit aujourd'hui l'Islam est une crise de l'inculture. Il faudrait enseigner l'histoire de la pensée religieuse, afin de donner aux jeunes générations les outils nécessaires pour qu'ils puissent comprendre le monde dans lequel on évolue."

Sr Nathalie Becquart : "On n'a jamais la foi ou la religion à l'état brut, elles s'expriment toujours dans un contexte."

"Chaque église est façonnée par la géographie, la culture et l'histoire."

"Nous ne sommes pas dans un monde qui change, mais dans un changement de monde."

"Ce qui est bousculé aujourd'hui dans l'église, c'est le rapport à l'institution."

Haïm Korsia : "Si on apprend à la jeunesse à se poser toujours les bonnes questions, alors on la rend adaptable et cela est vrai aussi dans la foi. C'est ce qu'on appelle l'espérance."

Frédéric Lenoir : "Rien n'est plus urgent que d'apprendre aux enfants à développer un esprit critique."

Haïm Korsia : "Il est bon de faire un pas de côté pour penser différemment."

Kahina Bahloul : "Il manque aujourd'hui une envie de transcendance."

Sr Nathalie Becquart : "Les jeunes sont traversés par les questions du monde actuel, ils veulent être écoutés et être acteurs du changement du monde."

Monseigneur Matthieu Rougé : "Les jeunes sont en demande de réalisation spirituelle tout en étant enracinés dans le monde contemporain, dans ce contexte nous devons encourager les jeunes à œuvrer pour la transition écologique tout en les préservant de l'angoisse de cette transition."

Kahina Bahloul : "Je suis frustrée que l'on ne puisse pas faire comprendre aux jeunes le côté lumineux des religions à travers l'enseignement."

Sr Nathalie Becquart : "Ce dont nous manquons le plus, c'est de ressources pour le discernement et pour cela, on a besoin de ne pas être seul."

Haïm Korsia : "Pour être certain d'avancer, il faut se laisser  envahir par l'immuable et l'immuable dans les religions, ce n'est pas Dieu, mais le rapport à l'autre."

Bruno Tertrais : "Nous ne sommes plus à l'époque où la démographie faisait la puissance. Aujourd'hui, le nombre compte moins. Mais tout de même, on n'a pas de grandes puissance économiques sans une population importante, pour produire et pour consommer."

"Aujourd'hui, trois mondes se dessinent : l'Afrique où la poussée démographique est extrême, l'Eurasie en passe de s'effondrer démographiquement et enfin quelques grandes démocraties, comme l'Inde et les Etats-Unis, qui sont en relative bonne santé démographique."

Jacques Attali : "L'Europe est très bien placée pour être la superpuissance à tous points de vue, mais n'a pas l'énergie du projet."

"Nous avons besoin des générations futures et avons besoin de les former. L'éducation est un facteur clé, ainsi que la formation professionnelle."

"Il n'est pas du tout normal qu'un étranger en situation irrégulière n'ait pas le droit de travailler… cela le pousse à la délinquance."

"Les Européens sont les seuls à ne pas savoir qu'ils ont les meilleures conditions de vie. Nous sommes pessimistes parce que ça va bien et qu'on pense que cela va aller plus mal."

15h10-16h00 : Débat "#LaFinEtLesMoyens. Les futurs dompteurs de rareté", avec Patrick Artus, Estelle Brachlianoff, Jean-Marc Jancovici, Dominique Schelcher, Sabrina Soussan et animé par Martial You

Estelle Brachlianoff : "La prise de conscience est là "

"Ce que nous disent nos concitoyens c'est : on veut des solutions concrètes."

"Il n'y a pas de transition écologique, il n'y a que des preuves de transition écologique."

"Il faut que nous rendions l'écologie désirable ! Par exemple, une ville qui a des véhicules électriques est une ville silencieuse !"

Dominique Schelcher : "L'inflation alimentaire en France est de 25 % depuis deux ans, mais en même temps les gens prennent conscience que les choses changent et les gens disent aujiurd'hui, je ne choisis plus entre remplir le frigo et préserver la planète, j'essaie de faire les deux."

"Le marché de l'occasion est une preuve que les comportements changent."

Jean-Marc Jancovici : "Va venir un temps où les crus physiques vont décroître… donc soit on gère cette décroissance, soit on attend que des chocs externes nous obligent à le faire."

"Nous n'avons pas aujourd'hui la boîte à outils pour gérer cette situation !"

Patrick Artus : "Nous allons changer de modèle économique ! Depuis 2017, nous sommes sur une rareté de l'offre. On va se tourner vers un nouveau modèle où la production sera limitée par les capacités physiques."

"Il y a tout de même un potentiel de progrès techniques, qui vont permettre d'augmenter certaines production."

"Ensuite, à partir de 2050, on devrait embrayer sur un ralentissement démographique."

Sabrina Soussan : "Il faut que tout le monde travaille ensemble autour de trois leviers : la sobriété, la réutilisation et enfin la production de nouvelles ressources."

"Il faut changer les comportements, mais pour cela il faut une certaine transparence pour aider les consommateurs à agir."

Jean-Marc Jancovici : "Quand une commodité essentielle devient rare, son prix devient extrêmement volatile."

"Il faut être très vigilent quand on affirme que ce qui est rare est cher."

Dominique Schelcher : "Nous sommes en phase de transition. A court terme, il faut passe ce cap ! Mais par l'innovation, on va trouver les moyens de dépasser cela."

"Il y a des changements majeurs, qui se font dans les comportements individuels et dans les comportements collectifs. Au mot sobriété, je préfère le mot anglais "suffuciency""

"Au Japon, la "sufficiency" devient même une esthétique… Cela consiste à consommer juste ce dont on a besoin."

Patrick Artus : "On sort d'une situation où on avait trop d'épargne, ce qui explique les taux d'intérêt bas que nous avons connus. Aujourd'hui, on a besoin de 5 points de PIB de plus que ce qu'on fait déjà au niveau mondial, donc on va manquer d'épargne."

"Nous sommes dans une situation transitoire, nous allons avoir une phase énorme d'investissements et de sobriété, mais à la fin, quand on aura constitueé un capital vert, tout ira mieux."

"Nous avons 25 à 30 ans d'efforts à faire pour réaliser tous ces investissements."

Dominique Schelcher : "Notre système de consommation n'est plus possible, il va falloir en changer."

"Il y a de la rareté partout, car la planète se dérègle ! Par exemple, on va manquer de jus d'orange en raison des catastrophes climatiques qui ont touché la Floride."

Sabrina Soussan : "Il faut des normes, mais elles doivent être adaptées pour permettre la mise en oeuvre des progrès technologiques."

Jean-Marc Jancovici : "Il va falloir inventer notre nouveau modèle socio-économique !"

"Aujourd'hui, on a pas le schéma mental pour gérer un monde de rareté physique."

Patrick Artus : "Il va falloir inverser la logique de toutes nos manières de penser."

Dominique Schelcher : "La souveraineté alimentaire française est en jeu."

Sabrina Soussan : "Il va falloir inventer les métiers de la rareté."

"Il ne faut surtout pas pousser les innovations technologiques en sacrifiant la sobriété, il faut les deux."

14h45 : Intervention spéciale de la Première ministre Elisabeth Borne, interviewée par Christophe Jakubysyn

"On a aujourd'hui un contexte macroéconomique qui est plus incertain que ce qu'on pouvait attendre, dans lequel notre pays résiste bien, et donc on doit en tenir compte. Chacun doit prendre sa part. L'État prend la sienne, notamment avec une baisse de 3 % des dépenses en volume l'an prochain."

"Notre engagement n'est pas de tout faire en 2024, mais d'avoir tout fait en 2027."

"C'est un bon investissement pour l'Unedic de contribuer à la formation des demandeurs d'emploi et cela permettra aussi de lutter contre les difficultés de recrutement."

"Je partage la lucidité optimiste du Président de la République, car nous avons des fondamentaux solides."

"Nous avons créé 100 000 emplois industriels !"

"Nous n'allons pas changer de cap, nous allons continuer à soutenir l'activité économique."

"Je crois en une croissance respectueuse de la planète et riche en emplois, cela suppose d'agir pour notre souveraineté industrielle"

"Tous ceux qui prônent la décroissance devraient comprendre que ce serait remettre en cause notre modèle social."

"Nous allons créer un conseil stratégique de l'intelligence artificielle."

"Il est impératif que nos concitoyens ressentent dans leur vie personnelle l'impact de notre réussite macroéconomique."

"Il faut aussi que les seniors aient toute leur place dans l'entreprise."

"Chacun doit avoir des perspectives d'ascension sociale et ce défi-là, nous devons le relever avec les entreprises."

"Le chantier qui est devant, c'est effectivement de voir comment on peut sortir de la trappe des bas salaires. Et il faut que les augmentations de salaire se traduisent bien par une augmentation de leur pouvoir d'achat."

"Nous sommes dans un monde multicrises, qui bouscule nos certitudes et qui nous impose de défendre notre modèle économique et social."

"Il n'est pas question de taxer davantage les entreprises. Il n'y aura pas de hausses d'impôts !"

"L'instabilité ne fait pas bon ménage avec l'activité des entreprises, c'est pourquoi nous nous sommes engagés à supprimer la TVAE."

"Ce n'est pas la complexité de la norme qui fait son efficacité."

"Je suis convaincue que les défis devant nous peuvent être des opportunités, cela veut dire réinventer notre modèle de croissance et cela passe par la planification écologique."

"Nous allons continuer à vous accompagner !"

"Nous avons confiance en vous."

"La politique de l'offre n'est pas naturelle dans notre pays et trop souvent les aides aux entreprises sont perçues comme des cadeaux. S'il y a des résultats sur le plan macroéconomique, il faut que les salariés aussi en reçoivent les bénéfices."

"Nous avons une responsabilité partagée."

"Nous croyons dans le travail, nous croyons dans l'entreprise, nous croyons dans l'Europe !"

"Nous avons encore beaucoup à faire et à réussir ensemble."

14h30 : Discours de Patrick Martin, président du Medef

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14h00 : Message du Président de la Republique Emmanuel Macron

"Je crois que nous avons transformé notre modèle social ces 6 dernières années."

"Nous avons une France qui a des résultats bien meilleurs. Notre attractivité en Europe a atteint des niveaux record ces dernières années."

"Ces dernières années ont aussi été marquées par une baisse historique des prélèvements obligatoires pour les citoyens comme pour les entreprises."

"Forts de ce bilan collectif, nous devons nous unir pour gagner les batailles qui sont devant nous. La première bataille est celle du plain emploi. J'ai besoin de vous pour cela."

"La deuxième bataille, c'est de gagner la bataille conjoncturelle en Europe et dans le monde, afin que la France impulse la bonne dynamique macro-économique en Europe."

"Il faut plus d'Europe et plus d'ambition."

"J'ai besoin de vous !"

"C'est un travail qui est aussi à conduire à travers un dialogue social rénové."

"Tous unis pour projeter notre pays vers demain."

"L'action et l'optimisme, c'est le moteur des entrepreneurs, c'est notre moteur !"

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